Confidence Livresque 03 : Des loups cachés partout !

En 2002, j’ai eu l’immense chance de rencontrer un joli succès avec la publication de mon troisième roman — qui était en réalité le deuxième tome de La Moïra. Tandis que les ventes s’envolaient en France, la série a commencé à séduire des éditeurs étrangers et, au final, La Moïra a été traduite dans une bonne dizaine de langues, et adaptée en BD.
J’ai l’humilité (sic) de penser que ce succès ne tenait pas seulement à ma plume, mais aussi à un petit coup de pouce du destin : le tome 2 est sorti à un moment où le retour du loup en France faisait grand bruit et déchaînait les passions. D’une certaine manière, je crois que je dois le lancement de ma carrière à cet animal qui me fascine depuis toujours, et que je lui suis redevable (je vous raconterai un jour ma rencontre avec lui, dans une autre Confidence Livresque…).
Ainsi, en 2003, lorsque j’ai publié mon premier polar, Le Testament des siècles, j’ai voulu adresser un clin d’œil discret à mon compagnon de route, et j’ai nommé mon héros Damien Louvel. Depuis, c’est devenu un petit rituel : glisser dans chacun de mes romans une référence — plus ou moins visible — au loup.
Un autre exemple ? Ari Mackenzie, héros du Rasoir d’Ockham et de ses deux suites, porte le nom d’une sous-espèce du loup gris que l’on trouve dans l’ouest du Canada et en Alaska : le Mackenzie.
À vous maintenant de débusquer les autres clins d’œil lupins, disséminés dans mes livres…