A blog is born…

À l’occasion de la sortie de mon nouveau roman Les Disparus de Blackmore, je me suis soudain souvenu qu’il fallait que je mette à jour mon site internet, afin d’y intégrer cette dernière parution… En ouvrant l’interface d’administration WordPress, je me suis mis à soupirer en me demandant si ce site « vitrine » servait vraiment encore à quelque chose, en dehors de donner la liste de mes romans et ma biographie, choses que l’on peut trouver facilement ailleurs, ne serait-ce que sur Wikipedia (bon, certes, j’ai encore les cheveux peroxydés sur la photo là-bas mais, pour le reste, c’est plutôt assez complet…). Moi-même, je ne viens ici qu’une ou deux fois par an, pour ajouter un nouveau roman et, quand j’y pense, annoncer les dates de mes séances de dédicaces. Ce constat un peu désolant, ajouté à mon récent départ des réseaux sociaux propriétaires pour une migration vers Mastodon, m’a alors poussé à réfléchir : soit je fermais ce site devenu quasi inutile, soit je lui offrais une nouvelle formule, ou plutôt une bonne vieille formule : « Tiens, et si j’en faisais un blog ? ».

OK, mais Pourquoi un blog ?

Si, en migrant sur Mastodon, j’ai retrouvé un véritable plaisir de partage, débarrassé de la publicité ciblée intempestive et d’un contenu orienté par un algorithme obscur, son fonctionnement, très inspiré du « micro-blogging » à la Twitter ne me satisfait pas entièrement. D’abord, il y a la limite de taille (500 caractères), qui oblige certes à être concis et à aller droit au but, mais qui empêche de développer ses idées et de prendre le temps de dire les choses clairement, même avec des subjonctifs de l’imparfait. Ensuite, il y a ce côté éphémère des « posts » qui peut s’avérer parfois frustrant. La difficulté qu’éprouvent vos visiteurs pour retrouver un vieux post où vous avez dit quelque chose de super intelligent minimise la durée de vie de vos écrits.
La nature du blog corrige ces deux défauts : non seulement vous avez toute la place que vous voulez pour dire clairement ce qui se conçoit bien, mais, en plus, vos écrits restent accessibles longtemps, sont archivés, et peuvent continuer d’être « partagés » des années après leur publication, s’ils le méritent (ne soyons pas trop présomptueux). C’est par exemple le cas de mes conseils d’écriture, que j’ai rédigés en 2019, et que je suis heureux de voir encore régulièrement partagés ici et là, justement parce qu’ils sont référencés sur mon site, et non pas tombés dans les oubliettes d’un réseau social, dont l’intérêt n’est pas de constituer un corpus collectif mais simplement du trafic et du siphonnage de données…
Ainsi, l’idée de revenir à un blog, à l’ancienne, de reprendre le temps, et de proposer à ceux qui le veulent de s’y abonner par le biais d’une newsletter, ou de venir y flâner de temps en temps m’a paru en adéquation avec la transition numérique que j’ai entreprise en quittant les réseaux sociaux propriétaires. Et j’ai le sentiment de ne pas être le seul dans ce cas : je crois que, dans les années à venir, les déçus du réseau social seront nombreux à retourner au blogging d’avant.
Ici, mes écrits ne seront pas placardés de force sur vos murs, vos données personnelles ne seront pas pillées et revendues à des tiers (je ne saurais même pas comment faire, haha) et nous ne ferons pas la course aux likes et aux partages. Vous lirez mes articles si vous en avez envie, vous en serez informés si vous êtes abonnés, et vous n’aurez pas besoin de cliquer sur un petit pouce bleu pour dire à tout le monde que vous avez trouvé ça super chouette : vous en penserez ce que vous voudrez, information qui, au fond, ne regarde que vous.

Small is beautiful

Je n’ai malheureusement pas les compétences informatiques suffisantes pour offrir à ce blog la forme dont je rêve (cela nécessiterait un sérieux nettoyage du code généré automatiquement par WordPress), à savoir un blog épuré, au code élégant, à la manière de l’un des maîtres en la matière, le captivant Ploum.net qui, bien plus calé que moi en informatique, est arrivé à la forme la plus soigneusement purifiée qui soit. Mais je vais m’efforcer de m’en approcher, à la hauteur de mes moyens (à savoir en utilisant WordPress avec le plus de sobriété possible).
En même temps que ma prise de conscience concernant la nocivité des GAFAM en général et des réseaux sociaux propriétaires en particulier, je suis en train de vivre, depuis quelques mois, une véritable prise de conscience écologique (et climatique). Or, la concomitance de ces deux révélations n’est pas fortuite. Il suffit d’écouter l’Octet Vert, formidable podcast de Tristan Nitot, pour constater à quel point écologie et numérique (ou plus largement high-tech) sont étroitement liés. Le numérique est à la fois l’un des artisans de la dégradation de notre planète et un outil qui, correctement utilisé, pourrait nous aider à la ralentir, voire à la stopper.
Ainsi, viser une forme de sobriété numérique fait partie de ces petits gestes (qui ne seront plus anecdotiques quand nous serons suffisamment nombreux à les faire) qui participent à la réduction du gaspillage énergétique et que j’ai décidé d’adopter (avec tout un tas d’autres petits gestes quotidiens qui ne regardent que moi…). Un site sobre, sans fioriture, qui s’affiche vite et qui ne nécessite pas un immense espace de stockage, est bien moins énergivore qu’un gros site bourré d’images, de vidéos et de gadgets inutiles comme celui que j’entretenais jadis. Un podcast audio, par exemple, est souvent aussi efficace qu’une chaîne Youtube, tout en étant bien moins gourmand et donc moins dépensier.
Ainsi, donc, fini le joli site avec tout plein de couleurs, de calques transparents en parallax, d’animations tape-à-l’œil, de photos dans tous les sens, de vidéos en veux-tu en voilà… Cette nouvelle version de mon site se veut aussi sobre que possible, vous offrant du texte en noir sur fond blanc et peu d’images, car, après tout, en terme d’échanges épistolaires, il est grand temps que nous revenions à l’essentiel : le texte !

Oui mais c’était quand même VAChEMENT plus pratique de vous suivre sur Facebook !

Plus pratique, peut-être. Plus enrichissant, non. Certes, pour me « suivre » sur les réseaux sociaux, il vous suffisait de cliquer sur le bouton homonyme et, de temps en temps, sur votre mur, vous tombiez sur l’une ou l’autre de mes publications, certaines d’un intérêt – il faut bien l’admettre – indéniablement limité. Un jour, pour faire un test, j’ai publié le post « Tiens, ce matin, à dix heures, j’ai eu besoin de remonter mes chaussettes » : une heure après, cette publication passionnante avait récolté plus de 1 200 likes. Bon. Certes, il y avait du second degré dans tout cela, mais enfin, tout de même, vous et moi avons mieux à faire de notre temps, n’est-ce pas ?
Ainsi, aujourd’hui, si vous voulez continuer à rester en contact avec moi, vous avez trois choix (cumulables) :
– Me suivre sur Mastodon,
– Vous abonner à la Newsletter de ce blog pour être alerté de temps en temps, avec parcimonie,
– Venir lire ce blog de vous-même, quand cela vous chante.
Certes, cela demande un tout petit peu plus d’engagement de votre part, mais, en contrepartie, je m’engage, moi, à y publier des textes plus intéressants (je n’ai pas remonté mes chaussettes ce matin), plus travaillés, plus réfléchis, et moins fréquents. J’y développerai notamment la série des Confidences livresques entamée sur Mastodon. Vous serez certainement moins nombreux à me suivre, mais je suis certain que les échanges qui en découleront seront bien plus enrichissants, et il est grand temps que nous reprenions le contrôle de nos échanges, que nous profitions de ce formidable outil qu’est internet dans un esprit plus fidèle aux rêves qu’avaient formulés ses créateurs.
En tout cas, on va essayer, pour voir…

Le making-of des Disparus de Blackmore

A l’occasion de la sortie de mon nouveau roman Les Disparus de Blackmore, nous avons réalisé avec les éditions XO le site www.blackmore-island.com sur lequel vous pourrez trouver de nombreuses images et vidéos décrivant les dessous de l’île de Blackmore, mais aussi de sa conception.
Vous y trouverez notamment une interview dans laquelle j’explique les outils que j’ai utilisés pour créer entièrement l’île de Blackmore en 3D… Et après je me plains d’avoir trop de travail…

Les Disparus de Blackmore

Les Disparus de Blackmore
XO (février 2023)
519 p.
Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme  « détective de l’étrange ».

Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.

Un thriller palpitant et mystérieux dans la lignée de H.P. Lovecraft et d’Agatha Christie.

Découvrez les coulisses du roman sur blackmore-island.com

Adieu Twitter, Facebook et cie

Vous vous en doutez, quand vous êtes une personne publique, qui vit exclusivement de sa plume, qui a besoin de communiquer sur son travail pour le faire connaître au plus grand nombre, et que vous avez près de 30 000 personnes qui vous suivent sur les réseaux sociaux propriétaires (Facebook, Twitter et Instagram dans mon cas), s’en aller n’est pas une décision que vous prenez à la légère… C’est un grand saut dans l’inconnu, un genre de pari un peu fou qui vous donne un vertige terrible. Mais c’est justement cette peur de partir qui m’a rendu physiquement malade. C’est justement en réalisant à quel point nous sommes soumis à l’emprise des réseaux sociaux privés que l’idée d’en être un esclave volontaire m’a placé dans une situation insoutenable de contradiction avec mes convictions propres.

Prise de conscience numérique.

Rester sur ces réseaux, en leur cédant aveuglément tout ce qu’ils me prennent, c’était fondamentalement contraire à ce que je suis, à ce que je ressens, et à ce que je crois.
Cela fait des années que je pense et que je dis à qui veut l’entendre que les réseaux sociaux sont à la fois des outils formidables, qui mènent à de fabuleuses rencontres ou découvertes, qui permettent de garder collectivement le contact avec des amis éloignés, mais aussi des outils pernicieux, avilissants, des chambres d’écho virales aux plus viles pensées, des porte-voix aux paroles intolérables, quand ils sont entre de mauvaises mains et mal contrôlés. Cela fait des années que je suis profondément inquiet devant leur fonctionnement intrusif, devant la commercialisation opaque de nos données les plus personnelles (ce que la sociologue Shoshana Zuboff appelle le marketing de surveillance), la malignité de leurs algorithmes qui nous abreuvent de contenu indésirable (et souvent nauséabond), leur modération hasardeuse… Et cela fait des années que je me résigne, malgré tout, à leur suprématie, par fatalisme, parce que « oui, mais c’est pratique, quand même… », et de peur de vous perdre, vous, mes lecteurs.

L’herbe est vraiment plus verte ailleurs !

Mais voilà, aujourd’hui, alors que des alternatives réelles existent, j’écoute un peu la voix de Bohem, héros de Nous rêvions juste de liberté, et, comme lui, je rêve de mettre les voiles. Je trouve, enfin, la force de partir. De partir pour l’ailleurs. Parce qu’il existe un ailleurs, vous savez ? Il existe un monde sans Facebook. Et bon sang, je suis allé voir… je vous promets ! Qu’est-ce qu’il fait bon y vivre !
L’arrivée d’Elon Musk sur Twitter ayant fait couler la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase de ma soumission résignée, je me suis dit que j’allais « tenter l’aventure Mastodon » (ce réseau social libre, qui s’inscrit dans le « fediverse », en open-source, interconnecté avec tout un tas d’autres outils libres, et qui n’appartient à personne, sinon à toutes les bonnes âmes qui se fédèrent pour l’héberger), pour voir un peu ce que cela pouvait donner. Au début, je me suis dit que j’allais attendre quelques semaines avant de me faire une idée. Il m’aura fallu bien moins que cela. Après quelques jours à peine passés sur Mastodon, j’ai eu l’impression de vivre une épiphanie, une évidence et, au final, une libération. Je ne m’attendais pas à vivre l’expérience aussi intensément.  En quelques heures à peine, j’ai eu l’impression d’être Néo, dans Matrix, au moment où il avale la pilule rouge et qu’il se rend compte que, depuis des années, il vit dans une illusion machiavélique… There is no spoon ! Quitter les réseaux propriétaires pour rejoindre un réseau libre, c’est ouvrir sa conscience et reprendre le contrôle de sa vie numérique.

Le problème n’est pas l’outil.

Comme souvent, le problème n’est pas l’outil, mais celui qui le manie. Le problème n’est pas Twitter, c’est Twitter Inc. Le problème n’est pas Facebook, c’est META. Ce n’est pas ChatGPT, c’est OpenAI. Ce n’est pas Gmail, c’est Google Inc. Etc.
La technologie est une chose magnifique. Mais le capitalisme de surveillance cité plus haut est un enfer, qui n’a qu’une obsession : faire de toute nouvelle technologie une cash-machine plutôt qu’un outil de progrès social. Ce n’est pas les réseaux sociaux ou les IA qu’il faut bannir, c’est le système qui permet à ces méga-corporations de les dévoyer pour engranger des fortunes colossales sans se soucier de leur impact négatif, tant social que moral et écologique.

Voilà, c’est fini…

Ainsi, je suis parti. J’ai décidé de fermer tous mes comptes Twitter, Instagram et Facebook pour migrer totalement sur Mastodon, où ceux qui le veulent peuvent me suivre (vous pouvez suivre cet excellent tutoriel si vous avez du mal…). Et je reprends ici la forme traditionnelle du blog, dont je suis persuadé qu’elle va retrouver son heure de gloire, grâce à la liberté rédactionnelle qu’elle permet et à l’absence de traçage nauséabond voué à la publicité ciblée. Pour ceux que Mastodon ou le blog n’intéressent pas, vous pouvez simplement vous abonner à ma newsletter, pour recevoir mes infos essentielles.
J’espère que je ne serai pas le seul, que, peu à peu, nous serons nombreux à nous désintoxiquer, à prouver que c’est possible, à sortir de cette emprise incroyable que les réseaux privés ont sur nous, sur les gens qui, comme moi, ont le sentiment de devoir exister sur ces plateformes commerciales pour « toucher leur public ». Le vrai défi, pour nous, chers amis journalistes, éditeurs, artistes, écrivains, lecteurs, c’est d’amener justement le public à se libérer lui aussi de cette emprise.
Je ne sais pas quel poids mon choix aura dans cet éveil des consciences auquel j’aspire. Un coup de pied dans l’eau, peut-être. Je vais peut-être me fourvoyer, et finir un peu seul, dans cet autre monde. Mais au moins, je l’aurai fait. Et, à vrai dire, de très nombreux auteurs m’ont déjà suivi dans cette migration, et le hashtag que nous y avons créé ensemble #mastolivre connaît un succès grandissant et permet aux blogueurs, lecteurs, auteurs, libraires et éditeurs de se lire mutuellement.

À tous ceux qui ont eu la gentillesse de me suivre depuis tant d’années sur les réseaux d’antan, je veux témoigner ici mon immense gratitude, et j’espère que vous saurez me pardonner, me comprendre. J’ai vécu de belles heures parmi vous, et je vous en suis infiniment reconnaissant. À ceux qui auront l’envie (oserais-je dire le courage) de tenter aussi l’aventure de la désintox, je veux exprimer ma reconnaissance, et leur dire que nous vivrons sans doute là-bas de bien plus belles heures, débarrassés de la course au « like », de la prolifération des fake-news (la modération à taille humaine des petits serveurs et la possibilité de bloquer les instances irrespectueuses de la charte du fediverse nous en protègera davantage), de l’affichage de contenu indésirable obéissant à un algorithme tordu, et de ces grosses corporations lucratives qui n’ont d’autre dessein que de transformer notre vie privée en marchandise pour de la publicité ciblée. Mastodon est un logiciel en redistribution libre. Il ne pourra jamais être à vendre. Et si par quelque coup tordu (fort peu probable, vu la nature du logiciel) il tombait entre de nouvelles mains, nous partirons ailleurs…

Bonne route à vous tous ! Si, d’aventure, vous voulez me rejoindre, loin de tout ce bazar, suivez un ou deux tutoriels en ligne, créez-vous un compte Mastodon, sur n’importe quelle instance (toutes sont connectées), et venez me retrouver à l’adresse : @loevenbruck@toot.portes-imaginaire.org

Liberté !

L’Assassin de la rue Voltaire

L’Assassin de la rue Voltaire (XO, octobre 2021) 554 p. Août 1789. La Révolution continue d’embraser le pays. Alors qu’à Versailles, les députés rédigent la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, le jeune journaliste Gabriel Joly, endeuillé, peine à retrouver le goût de vivre. Mais une étrange affaire de meurtres va peu à peu le tirer de sa torpeur… Dans le cercle très secret de la Comédie-Française, une série d’assassinats ébranle la troupe. Les uns après les autres, des comédiens et des employés sont tués en plein théâtre. Alors que Danton lui-même est soupçonné, Gabriel, aidé du pirate Récif, son fidèle ami, mène une véritable enquête policière dans les coulisses de la célèbre institution. Vrais et faux témoignages, poursuites… Dans un huis clos infernal, réussira-t-il, cette fois, à démasquer l’auteur de ces crimes odieux ?


Après le succès du Loup des Cordeliers et du Mystère de la Main rouge, une nouvelle enquête haletante de Gabriel Joly en pleine Révolution.


PRESSE :


« À lire d’urgence ! » (La Grande Librairie, France 5)
« Un excellent roman historique ! » (Bernard Lehut, RTL)
« Henri Lœvenbruck conte et nous emporte ! » (Hubert Artus, Le Parisien Week-end)
« Le Loup des Cordeliers est un nectar, on s’en abreuve avec plaisir ! » (Jean-Claude Vantroyen, Le Soir)  


Le Mystère de la Main rouge

Le Mystère de la Main rouge (XO, octobre 2020) 554 p.
Un thriller historique au coeur de la Révolution française (suite du Loup des Cordeliers). Juillet 1789. La Bastille vient de tomber. Au milieu du tumulte, le jeune et brillant journaliste Gabriel Joly a découvert l’identité du Loup des Cordeliers, ce mystérieux justicier qui hante, la nuit, les rues de Paris. Mais alors qu’il est sur le point de le confondre, voilà que celui-ci disparaît ! La course-poursuite s’engage, menant Gabriel jusque dans les maquis de l’île de Corse, sur les traces de la Main rouge, étrange société secrète dont les membres tentent d’influer sur la Révolution en cours. Accompagné du pirate Récif et de l’intrépide Théroigne de Méricourt, Gabriel parviendra-t-il à retrouver le Loup des Cordeliers et à découvrir ses plus noirs secrets ?

UN ENQUÊTEUR REDOUTABLE. Une fresque magistrale des premiers jours de la révolution.

PRESSE :

« À lire d’urgence ! » (La Grande Librairie, France 5)
« Un excellent roman historique ! » (Bernard Lehut, RTL)
« Henri Lœvenbruck conte et nous emporte ! » (Hubert Artus, Le Parisien Week-end)
« Le Loup des Cordeliers est un nectar, on s’en abreuve avec plaisir ! » (Jean-Claude Vantroyen, Le Soir)  

Le Testament des siècles

Le Testament des siècles
Flammarion (octobre 2003)
375 p.
Installé aux États-Unis depuis la mort de sa mère, Damien Louvel, scénariste d’une série télévisée à succès, doit rentrer en France à la suite du décès tragique de son père. Il découvre que celui-ci menait des recherches autour d’un mystérieux objet – la pierre de lorden -, qui semblent lui avoir coûté la vie. Aidé de Sophie, une journaliste dont il tombe amoureux, Damien décide de poursuivre les étranges investigations de son père, et se lance dans une course effrénée, de bibliothèques en sociétés secrètes, de Gordes à Londres et au cœur de Paris. Traqués, menacés, Sophie et Damien n’auront de cesse de mettre au jour le plus vieux secret de l’Humanité : le dernier message laissé par le Christ. Mais à quel prix ?

Premier thriller de Henri Loevenbruck, Le Testament des siècles, traduit dans neuf langues et écrit avant le Da Vinci Code est l’un des premiers romans qui a relancé la vague du thriller ésotérique.  Il a été adapté en bandes-dessinées.

PRESSE :

« Si vous avez aimé le Da Vinci Code, vous devez absolument lire celivre. (…) Le suspense est haletant de la première à la dernière page.» (Le Coup de cœur des libraires, LCI)

« Henri Loevenbruck a été l’un des premiers en France à pratiquer un mélange où se côtoie Umberto Eco, Arturo Perez-Reverte et Ian Pears. » (Le Figaro Littéraire)

« Ça démarre très fort et on reste collé sur l’intrigue jusqu’au bout.Henri Loevenbruck sait aller à l’essentiel : tenir son lecteur enhaleine. Pari gagné. » (Les affiches d’Alsace et de Lorraine)

«  Ce genre de roman vaut bien quelques coups de soleil : on s’y laisse prendre avec plaisir ! » (Olivier Maison, Marianne)

Le Loup des Cordeliers

Le Loup des Cordeliers XO (octobre 2019) 554 p.

Mai 1789, un vent de révolte souffle sur Paris.
Gabriel Joly, jeune provincial ambitieux, monte à la capitale où il rêve de devenir le plus grand journaliste de son temps. un enquêteur déterminé à faire la lumière sur les mystères de cette période tourmentée.
Son premier défi : démasquer le Loup des Cordeliers, cet étrange justicier qui tient un loup en laisse et, la nuit, commet de sanglants assassinats pour protéger des femmes dans les rues de Paris…
Les investigations de Gabriel Joly le conduisent alors sur la route des grands acteurs de la Révolution qui commence : Danton, Desmoulins, Mirabeau, Robespierre, personnages dont on découvre l’ambition, le caractère, les plans secrets.
Alors que, le 14 juillet, un homme s’échappe discrètement de la Bastille, Gabriel Joly va-t-il découvrir l’identité véritable du Loup des Cordeliers, et mettre au jour l’un des plus grands complots de la Révolution française ?

UN ENQUÊTEUR REDOUTABLE.
Une fresque magistrale des premiers jours de la révolution.

PRESSE :

« À lire d’urgence ! » (La Grande Librairie, France 5)
« Un excellent roman historique ! » (Bernard Lehut, RTL)
« Henri Lœvenbruck conte et nous emporte ! » (Hubert Artus, Le Parisien Week-end)
« Le Loup des Cordeliers est un nectar, on s’en abreuve avec plaisir ! » (Jean-Claude Vantroyen, Le Soir)


 


Acheter en ligne, d’accord, mais chez un libraire !

Attention, scoop ! On peut commander ses livres en ligne tout en soutenant les libraiures ! Vous le savez, depuis des années, traversant le pays du nord au sud à chaque tournée de dédicaces, je milite pour que perdure en France notre réseau de libraires ! Pourquoi ? Parce que les libraires sont importants pour nous, les auteurs, mais aussi pour vous, les lecteurs : ils sont les garants d’une diversité essentielle à la qualité de la littérature et à l’émergence de nouveaux auteurs talentueux, et, au passage, ils ont l’élégance de payer leurs impôts en France !

La librairie, aujourd’hui, se porte moins mal qu’on aurait pu le craindre il y a quelques années, et le raz-de-marée annoncé n’a pas vraiment eu lieu, même si l’on déplore chaque année de nouvelles fermetures de librairies, surtout en centre ville, où les loyers sont devenus inabordables… Toutefois, pour continuer de préserver nos librairies et pour éviter qu’elles ne disparaissent, comme ont disparu jadis nos bons vieux disquaires, je ne peux que vous inviter à adopter, si ce n’est déjà fait, deux réflexes simples, mais salvateurs :

– Achetez vos livres chez votre petit libraire préféré ! Si vous voulez être sûr de le trouver, vérifiez que le livre est disponible grâce aux plateformes comme Librairies indépendantes, Place des libraires ou Librest par exemple !

– Si vous ne pouvez/voulez pas vous déplacer, il existe des solutions pour acheter ses livres en ligne à des VRAIS libraires, tout aussi efficaces que les grandes plateformes internationales qui menacent d’imposer leur monopole : c’est le cas de Lalibrairie.com ou des Leslibraires.fr par exemple, deux excellentes plateformes françaises qui ont le mérite de fédérer tout un réseau de librairies indépendantes ! Pour beaucoup, commander ses livres en ligne sur les grandes plateformes internationales est devenu un réflexe. Adoptez un nouveau réflexe ! Mettez ces sites français dans vos favoris, dans vos onglets, et prenez l’habitude de commander chez eux ! Cela ne changera rien pour vous d’un point de vue pratique, mais beaucoup d’un point de vue éthique !!!

Si vous aimez les livres, aimez les libraires !

J’irai tuer pour vous

J’irai tuer pour vous
Flammarion (octobre 2018)
640 p.
1985. À Paris, une vague d’attentats. À Beyrouth, des prises d’otages. Marc Masson, un déserteur parti à l’aventure en Amérique du Sud, est soudain rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il va devenir assassin pour le compte de l’État. Alors que tous les Services sont mobilisés sur le dossier libanais, les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d’une seule personne… Jusqu’à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d’État, sont-ils prêts à se dévouer ? Et jusqu’à quel point la République est-elle prête à les défendre ? Des terrains d opérations jusqu’à l’Élysée, des cellules terroristes jusqu’aux bureaux de la DGSE, Henri Loevenbruck raconte un moment de l’histoire de France qui résonne particulièrement aujourd’hui dans un roman d’une tension à couper le souffle. Pour écrire ce livre, il a conduit de longs entretiens avec « Marc Masson » et recueilli le récit de sa vie hors norme.

Quand la réalité dépasse la fiction… Un roman percutant, une plongée vertigineuse dans le destin incroyable d’un homme d’exception. Entre secrets d’état et solitude d’un serviteur de la République, un roman émouvant et dont on ne ressort pas indemne.

PRESSE :

« Brillant ! Un roman percutant, aussi létal que son héros ! » (OlivierBureau, Le Parisien)
« Époustouflant ! » (La Voix du Nord)
« L’un des meilleurs polars à offrir pour Noël ! » (Chloé Ronchon, CNEWS)
« Une verve romanesque et une construction impeccables, le cadeau deNoël parfait pour les amateurs de thriller » (Anne Brigaudeau, France Info)
« Le style comme les rebondissements sont haletants, les personnagessont exceptionnels. Un roman solide,puissant et finalement empreint d’une certaine nostalgie. » (Stéphane Bugat, Le Télégramme)
« Un formidable roman sur une vie encore plus dingue que la fiction. » (Karen Lajon, Le JDD)
« Un page turner. Comme dans un bon film d’action mené à toute blinde,on est propulsé sur le terrain, l’espoir et la peur au ventre » (Catherine Castro, Marie-Claire)